IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Vous êtes nouveau sur Developpez.com ? Créez votre compte ou connectez-vous afin de pouvoir participer !

Vous devez avoir un compte Developpez.com et être connecté pour pouvoir participer aux discussions.

Vous n'avez pas encore de compte Developpez.com ? Créez-en un en quelques instants, c'est entièrement gratuit !

Si vous disposez déjà d'un compte et qu'il est bien activé, connectez-vous à l'aide du formulaire ci-dessous.

Identifiez-vous
Identifiant
Mot de passe
Mot de passe oublié ?
Créer un compte

L'inscription est gratuite et ne vous prendra que quelques instants !

Je m'inscris !

RIP Redis : Comment Garantia Data a orchestré ce qui pourrait être considéré comme le plus grand « vol » de l'histoire de l'open source
Selon Khawaja Shams et Tony Valderrama

Le , par Stéphane le calme

123PARTAGES

19  0 
Redis, base de données populaire en mémoire, n'est plus un logiciel libre, car il abandonne la licence BSD à trois clauses.
Des distributeurs comme Fedora envisagent déjà de le supprimer en conséquence

Redis, la célèbre base de données en mémoire vive utilisée par des millions de développeurs à travers le monde, a annoncé un changement majeur dans sa politique de licence. Historiquement distribué sous la licence BSD à trois clauses, une licence open-source permissive, Redis a décidé de s’éloigner de cette dernière pour adopter une approche de licence double.

En vertu de la nouvelle licence, les fournisseurs de services en nuage hébergeant des offres Redis ne seront plus autorisés à utiliser gratuitement le code source de Redis. Par exemple, les fournisseurs de services en nuage ne pourront livrer Redis 7.4 qu'après avoir accepté des conditions de licence avec Redis, les responsables du code Redis.

Des distributeurs comme Fedora envisagent déjà de supprimer Redis en conséquence.


Redis (l’acronyme de REmote DIctionary Server qui peut être traduit par « serveur de dictionnaire distant ») est un magasin de structure de données clef/valeur en mémoire open source rapide. Redis propose un ensemble de structures de données en mémoire polyvalentes qui vous permet de créer facilement un large éventail d'applications personnalisées. Les principaux cas d'utilisation de Redis comprennent la mise en cache, la gestion des sessions, la fonctionnalité pub/sub et les classements. Il est distribué sous licence BSD, écrit en code C optimisé et prend en charge plusieurs langages de développement.

Sa vitesse et sa facilité d'utilisation en font une solution de choix pour toutes les applications (web, mobiles, jeux, technologies publicitaires et Internet des objets) qui nécessitent les meilleures performances. AWS assure la prise en charge de Redis via un service de base de données entièrement géré et optimisé nommé Amazon ElastiCache for Redis, et permet également aux clients d'exécuter un système Redis autogéré sur AWS EC2.

Ses avantages :
  • performances ultrarapides : toutes les données Redis résident dans la mémoire principale de leur serveur, contrairement à la plupart des systèmes de gestion de base de données qui stockent les données sur un disque ou sur des disques SSD. En éliminant le besoin d'accéder à des disques, les bases de données en mémoire telles que Redis évitent les délais de recherche et peuvent accéder aux données à l'aide d'algorithmes plus simples qui utilisent moins d'instructions de CPU. L'exécution des opérations classiques prend moins d'une milliseconde.
  • structures de données en mémoire : Redis permet aux utilisateurs de stocker des clefs qui sont mappées à différents types de données. Le type de données fondamental est une chaîne, qui peut être composée de texte ou de données binaires d'une taille maximale de 512 Mo. Redis prend également en charge les listes de chaînes dans l'ordre dans lequel elles ont été ajoutées ; les ensembles de chaînes non triés ; les ensembles triés classés selon un score ; les hachages qui stockent une liste de champs et de valeurs ; et les hyperloglogs pour compter les éléments uniques d'un ensemble de données. Presque tous les types de données peuvent être enregistrés en mémoire à l'aide de Redis.
  • polyvalence et facilité d'utilisation : Redis propose un certain nombre d'outils qui accélèrent et simplifient le développement et les opérations, notamment la fonctionnalité Pub/Sub qui permet de publier des messages sur des canaux, qui sont diffusés à des abonnés (idéal pour les systèmes de discussion et de messagerie) ; les clefs TTL qui peuvent avoir une durée de vie déterminée, après quoi elles se suppriment elles-mêmes (utile pour éviter que la base de données soit remplie de données superflues) ; les compteurs atomiques qui s'assurent que les conditions de concurrence ne créent pas de résultats incohérents ; et Lua, un langage de script puissant, mais léger.
  • réplication et persistance : Redis emploie une architecture maître-esclave et prend en charge la réplication asynchrone qui permet de répliquer les données sur plusieurs serveurs esclaves. Cela peut offrir de meilleures performances de lecture (car les requêtes peuvent être réparties entre les serveurs) et une meilleure récupération lorsque le serveur primaire subit une panne. Pour assurer la durabilité, Redis prend en charge les instantanés ponctuels (copie de l'ensemble de données Redis sur le disque) et la création d'un fichierAppend Only File (AOF) pour stocker sur le disque chaque changement de données à mesure qu'il est écrit. Chaque méthode permet une restauration rapide des données Redis en cas de panne.
  • prise en charge de votre langage de développement préféré : Plus d'une centaine de clients open source sont mis à la disposition des développeurs Redis. Les langages pris en charge comprennent Java, Python, PHP, C, C++, C#, JavaScript, Node.js, Ruby, R, Go, etc.


Une nouvelle stratégie de licence qui a abouti à un accord commercial avec Microsoft

La nouvelle stratégie de licence de Redis utilise la Redis Source Available License version 2 (RSALv2) ou la Server Side Public License version 1 (SSPLv1), à partir de Redis v7.4 et pour toutes les futures versions. Ce changement est clairement destiné à empêcher les grands fournisseurs de cloud de proposer des alternatives gratuites aux services hébergés de Redis.

Malgré les rumeurs et les confusions qui ont circulé, la licence pour Redis open source n’a jamais été modifiée. Elle est, et restera, sous licence BSD. Cependant, les modules Redis développés par Redis ont vu leur licence changer de l’AGPL à l’Apache v2.0 modifiée avec la clause Commons.

Avec cette nouvelle licence, les fournisseurs de services cloud qui hébergent Redis devront conclure un accord commercial avec Redis. Microsoft est la première entreprise à le faire. En outre, Redis a également annoncé l’acquisition du moteur de stockage Speedb pour étendre ses capacités au-delà de l’espace de stockage en mémoire.

Les raisons de ce changement évoquées par Redis

À partir d'aujourd'hui, toutes les futures versions de Redis seront publiées avec les licences disponibles à la source. À partir de Redis 7.4, Redis bénéficiera d'une double licence sous la licence Redis Source Available (RSALv2) et la licence publique côté serveur (SSPLv1). Par conséquent, Redis ne sera plus distribué sous le système Berkeley Software Distribution (BSD) à trois clauses.

Dès le premier jour, Redis a fourni une base de performances et de simplicité pour les applications et l'infrastructure de données qui alimentent l'Internet moderne. Aujourd’hui, 15 ans plus tard, nous sommes fiers de servir des millions de développeurs à travers le monde en prenant en charge les applications en temps réel dont le monde dépend chaque jour. Nous avons déjà implémenté une double licence pour nos modules Redis avancés sous la distribution Redis Stack, qui a été bien accueillie par la communauté. En fait, plus de 50 % des téléchargements redis.io – depuis Redis 6 et au-delà – proviennent de Redis Stack. Nous pensons désormais qu'étendre cette licence à Redis lui-même nous permettra de continuer à faire évoluer l'ensemble le plus complet de modèles de données, de moteurs de traitement et de capacités de développement pour nos utilisateurs.

Les nouvelles licences disponibles pour les sources nous permettent de fournir durablement une utilisation permissive de notre code source. Nous conduisons Redis vers sa prochaine phase de développement en tant que plate-forme de données en temps réel avec un ensemble unifié de clients, d'outils et d'offres de produits Redis de base. Le code source de Redis continuera d'être disponible gratuitement pour les développeurs, les clients et les partenaires via Redis Community Edition. Les futures versions disponibles en source Redis unifieront le noyau Redis avec Redis Stack, y compris les modèles de données de recherche, JSON, vectoriels, probabilistes et chronologiques dans un package gratuit et facile à utiliser sous forme de logiciel téléchargeable. Cela permettra à quiconque d'utiliser facilement Redis dans une variété de contextes, notamment en tant que magasin de clefs/valeurs et de documents hautes performances, moteur de requête puissant et base de données vectorielles à faible latence alimentant les applications d'IA générative.

Le succès de Redis a créé un ensemble unique de défis. Redis a sponsorisé l'essentiel du développement aux côtés d'une communauté dynamique de développeurs désireux de contribuer. Cependant, la majorité des ventes commerciales de Redis sont acheminées via les plus grands fournisseurs de services cloud, qui banalisent les investissements de Redis et sa communauté open source. Malgré les efforts visant à soutenir un modèle de gouvernance dirigé par la communauté et notre désir de conserver la licence BSD, la fourniture simultanée de plusieurs distributions de logiciels – à travers des logiciels open source, disponibles en source et commerciaux optimisés pour différentes plates-formes sur site et cloud – est à l'ordre du jour des chances avec notre capacité à conduire Redis avec succès dans le futur.

En vertu de la nouvelle licence, les fournisseurs de services cloud hébergeant les offres Redis ne seront plus autorisés à utiliser gratuitement le code source de Redis. Par exemple, les fournisseurs de services cloud ne pourront fournir Redis 7.4 qu'après avoir accepté les conditions de...
La fin de cet article est réservée aux abonnés. Soutenez le Club Developpez.com en prenant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.

Une erreur dans cette actualité ? Signalez-nous-la !

Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 30/03/2024 à 18:22
Il est intéressant dans un projet informatique dans son entreprise de voir toute les dépendances qu'ils utilisent, on incluant celle de l'os si c'est linux.
Beaucoup pour pas dire la totalité sont gratuite. La majorité maintenue bénévolement par juste 2-3 gugusses en best effort.
Rien que Firefox s'appuie sur 1 tonne de dépendance "critique", les codec videos par exemple.

100% des grosses boites française que j'ai faite n'ont jamais rien donné aux créateurs de ces dépendances.
Ce serait drôle si un jours il fallait payer chacune de ces dépendances

On peut difficilement en vouloir à une boite de trouver des solutions pour gagner de l'argent et monter un business.
Si demain Firefox n'arrive pas à gagner assez d'argent ils vont devoir trouver un autre modèle économique (vente de donnée, pub...).

Linux ou Wikipedia sont des exceptions dans le monde du libre, ce sont des projets critiques que les grosses entreprises et institutions finances beaucoup d'argent.
Mais sous le capot, si je prends la lib numpy ou pandas en python par exemple, sur Wikipédia j'ai l'impression que c'est des projets maintenues par juste 2-3 gugusses gratos (je peux me tromper mais ca n'a pas l'air d'etre soutenue par de grosses structures). Lib pourtant très critique et tres connue, si je parle maintenant des sous libs inconnue alors la....

c'est un miracle que ce château de carte tiens pas trop mal en 2024 et les grosses boites du cac40 et gafam sont très contente d'en profiter gratuitement, c'est un gain de productivité énorme !

Si demain une boite devait payer son os, son langage avec son compilateur, chaque lib, chaque sgbd... ca changerait totalement le modèle économique de l'informatique. Je pense qu'on s'enfermerais dans un écosysteme de gafam. Un windows avec visual studio avec c# et sql server par exemple coté Microsoft.
3  0 
Avatar de RenarddeFeu
Membre averti https://www.developpez.com
Le 17/09/2024 à 4:40
La particularité des logiciels cités dans l'article, et des SGBD en particulier, c'est qu'ils ont besoin d'une base d'utilisateurs conséquente pour pouvoir exister.

Sauf qu'il est bien difficile de rivaliser face à un Oracle ou un SQL Server, qui ont déjà largement pénétré le marché, qui ont leur réseau de lobbyistes, et dont certaines pratiques sont ethniquement discutables. Par exemple : ces entreprises exploitent très largement le biais du coût irrécupérable. Leurs clients ont tellement investi d'argent dans leur solution à coup de licences, de formations, de prestations externes, dans compter les coût d'infra, qu'elles ont peur de tout perdre si elles passent à une alternative moins onéreuse.

La solution est donc de proposer le logiciel gratuitement avec l'open-source comme paravent dans un premier temps afin de gagner en popularité. Puis de passer à un modèle commercial plus classique une fois le logiciel largement répandu.
3  0 
Avatar de esperanto
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 28/03/2024 à 9:27
Citation Envoyé par Michel.Priori Voir le message
[*]En quoi l'utilisation en cloud serait moins tolérable qu'ailleurs ...
L'auteur initial d'un logiciel a le privilège de décider ce que ses utilisateurs ont le droit de faire avec ou pas. Il peut donc autoriser l'usage en cloud ou pas. Et il n'a pas à justifier ce choix.
Pour indiquer son choix, l'auteur glisse dans son logiciel un document appelé licence. Il peut la rédiger lui-même mais il est plus simple de choisir une des grandes licences du logiciel libre: non seulement il a moins à rédiger (juste une phrase indiquant le nom de la licence) mais pour l'utilisateur aussi c'est plus simple, beaucoup d'autres logiciels utilisent la même et si il ne comprend pas certains termes, de nombreux utilisateurs ont pu écrire des résumés sans valeur officielle mais plus faciles à lire.

En ce qui concerne le cloud, les licences de logiciel libre l'autorisent sans problème. Par contre si tu diffuses une version modifiée d'un logiciel libre, là tu dois bien regarder ce que dit la licence car c'est typiquement pour ce genre de cas qu'il y a des différences entre BSD, GPL et AGPL. Typiquement une licence de type GPL ou AGPL va t'obliger à diffuser gratuitement tes modifications en téléchargement, avec les sources. ça ne t'interdit pas de faire de l'argent avec tes propres services, mais tu ne pourras pas empêcher quelqu'un de faire la même chose avec tes sources (mais sur son propre cloud et sous un autre nom, le nom original ne pouvant être que cité en référence)

Citation Envoyé par Michel.Priori Voir le message
[*]Si l'argument est de dire que les nouvelles moutures seront largement plus évoluées que le produit actuel, pourquoi ne pas en faire un produit séparé ? -REDIS entreprise- par exemple
En fait l'outil était sous une licence BSD qui autorisait n'importe qui à créer un produit commercial ... mais pas à s'approprier le nom.
Ici une société a réussi à s'approprier le nom en poussant l'auteur original à céder sa marque avec des promesses qu'elle n'a ensuite pas tenues.

Aujourd'hui n'importe qui peut créer un produit sur base des anciennes versions ... mais en changeant le nom.
Techniquement ça ne change pas grand chose, mais dans le monde dans lequel nous vivons, ça pose un problème parce que beaucoup feront la confusion avec le nom original désormais associé à un produit techniquement similaire mais légalement très différent par sa nouvelle licence.

A contrario, pour rester dans le monde des SGBD:
  • MySQL était dès le départ la propriété d'une société commerciale qui a connu des rachats successifs. Le résultat est certes comparable à celui de Redis (la version libre s'appelle désormais MariaDB) mais il n'y a pas eu de vol parce qu'on le savait depuis le début;
  • EntrepriseDB commercialise une version payante de PostgreSQL... mais ne s'attribue ni le nom, ni la paternité du logiciel original (juste de ses propres modifications) et encore moins l'exclusivité (même si je ne connais pas d'autres forks commerciaux de PostgreSQL). Il n'y a guère que xxxPro pour entretenir la confusion.


Citation Envoyé par Michel.Priori Voir le message
... à quand linux payant dans le cloud ??
Il existe des distributions payantes de Linux, cloud ou pas cloud. Mais
  • Ce sont des distributions (contenant linux + autre chose), pas des variantes
  • Le nom Linux appartient à une fondation, il sera plus difficile de faire le même tour de passe-passe qu'avec Redis. Les distributions se disent basées sur Linux, elles ne s'approprient pas le nom et surtout pas en exclusivité.
  • Linux utilise une licence GPL, qui contrairement à la BSD n'est pas modifiable (il faudrait l'accord de tous les développeurs pour faire un tel changement et il y en a plein).
1  0 
Avatar de calvaire
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 02/04/2024 à 12:01
bien tien, un article aujourd'hui qui dit exactement ca

Vous avez bien lu, la sécurité du web mondial, le truc qui permet de piloter des ordinateurs à distance de manière fiable, tient en partie au travail d’un unique et obscur bénévole sur son temps libre.
1  0 
Avatar de ilyos
Futur Membre du Club https://www.developpez.com
Le 01/05/2024 à 12:57
Que pensez-vous de l'analyse de Jeff Geerling ?
Je suis tout à fait d'accord avec lui.
Partagez-vous son point de vue ?
Oui.
Dans quelle mesure ?
100%
Quelle est votre opinion sur la décision de HashiCorp de passer à la licence « Business Source License » ?
Une manipulation de la communauté open source.
Pensez-vous que cela a nui à la confiance de la communauté des développeurs ?
Oui.
Comment percevez-vous les forks d’outils Open Source tels qu’OpenTofu et OpenBao ?
La réponse adéquate.
Sont-ils une solution viable pour les entreprises et les utilisateurs qui se sentent trahis par les changements de licence ?
Oui, tant qu'ils ne sont pas maintenus majoritairement ou exclusivement par IBM & Co..
Quelles sont les implications à long terme de la « fin de l’illusion de l’Open Source d’entreprise » ?
Une grande orientation de la communauté vers les projets "libres".
Comment cela pourrait-il affecter la façon dont les entreprises développent et distribuent leurs logiciels à l’avenir ?
Elles devront engager plus de développeurs compétents et se trouver de nouveaux marchés à la Microsoft.
Pensez-vous que les entreprises devraient privilégier les licences Open Source ou les licences propriétaires ?
Tout dépend de la philosophie de l'entreprise, de son secteur d'activité et de sa cible commerciale.
Quels sont les avantages et les inconvénients de chaque approche ?
Désolé, mais il faudrait rédiger un article entier sur ce sujet.
1  0 
Avatar de homer8173
Candidat au Club https://www.developpez.com
Le 27/03/2024 à 5:56
Il y a des licences open source qui empêchent la propriété du code et même de ses composants.
licence GNU/GPL v3+
0  0 
Avatar de Michel.Priori
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 28/03/2024 à 8:01
Il est clair que ce genre de décision entame encore un peu plus le modèle où le livrable est gratuit et le support/la compétence rémunérateur.

Perso je n'ai pas très bien compris :
  1. En quoi l'utilisation en cloud serait moins tolérable qu'ailleurs ... parce qu'ils en soutirent un revenu ? l'argument vaut dès que c'est en "prod", non ?
  2. Que la R&D d'un SGBD serait plus couteuse, moins soutenable que celle d'un OS ... à quand linux payant dans le cloud ??
  3. Si l'argument est de dire que les nouvelles moutures seront largement plus évoluées que le produit actuel, pourquoi ne pas en faire un produit séparé ? -REDIS entreprise- par exemple
0  0 
Avatar de ced
Rédacteur/Modérateur https://www.developpez.com
Le 28/03/2024 à 13:05
Citation Envoyé par esperanto Voir le message
EntrepriseDB commercialise une version payante de PostgreSQL... mais ne s'attribue ni le nom, ni la paternité du logiciel original (juste de ses propres modifications) et encore moins l'exclusivité (même si je ne connais pas d'autres forks commerciaux de PostgreSQL)
Il en existe quelques autres : PostgresPro, Cybertec...

ced
0  0