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Pourquoi personne ne paie pour un logiciel de base de données open source ?
Un regard sur MongoDB, Redis, ElasticSearch et CockroachDB

Le , par Bill Fassinou

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33  0 
Il n’est plus à démontrer que l’open source a grandement contribué à l’émergence des logiciels, qu’ils soient libres de droits ou propriétaires. L'émergence des entreprises de l'open source s'est fait ressentir dans la seconde moitié des années 2000, et en particulier celle des bases de données open source. Plus d’une décennie après, les acteurs de ce nouveau concept de bases de données font face à un problème crucial : peu de personnes sont prêtes à payer pour utiliser les logiciels de base de données open source. Mais pourquoi ?

Les bases de données sont une catégorie de logiciels très importants en informatique. Les bases de données propriétaires comme Microsoft SQL Server ou Oracle ont longtemps dominé le marché, mais celles open source sont apparues et ont démontré qu’elles pouvaient également être efficaces. En 2009 par exemple, nous avons assisté à l’arrivée de MongoDB, Redis et Hazelcast. De même, Aerospike et Couchbase ont fait leurs débuts un an plus tard. Ces différents types de bases de données n'avaient pas seulement un manque de SQL en commun, mais bien plus.

En effet, au début, elles proposaient toutes de solides offres open source associées à des éditions pour les entreprises et des contrats de support. Les offres d’entreprises et les contrats servaient à ces sociétés à payer leurs factures. À présent, il s’avère que les bases de données open source ont un problème de monétisation, une chose que les entreprises elles-mêmes admettent. D’après les développeurs de KeyDB, une base de données open source, tout a commencé lorsqu’elles ont décidé de changer leur façon de gagner de l’argent avec leurs produits.


Selon John Sully, fondateur de EQ Alpha Technology, développeur de la base de données NoSQL KeyDB, présentée telle une alternative à Redis, les problèmes ont peut-être débuté avec la montée en puissance du cloud, mais l’on ne doit pas ignorer l’approche adoptée par les fournisseurs de bases de données open source pour monétiser leurs logiciels. Sully estime que, rejetant la faute directement sur le cloud, les entreprises comme Redis Labs et MongoDB ont commencé par abandonner l’open source pour des licences propriétaires.

« Les problèmes ont commencé à la suite de la première poussée de monétisation. Les mêmes entreprises qui avaient été si innovantes dans leur marketing et leur utilisation de l'open source se sont rabattues sur les tactiques de vente traditionnelles des entreprises. Les usagers habitués à installer des logiciels avec un simple “apt-get” ou “docker pull” à peu de frais, voire gratuitement, devaient maintenant subir des heures d'appels de vente, des prix largement disproportionnés par rapport à la valeur fournie et des limitations artificielles sur le matériel pouvant être utilisé », a-t-il déclaré.

Dans son analyse, il estime que MongoDB et Elastic sont toutes deux des sociétés dont les états financiers montrent qu'elles perdent près de 40 millions de dollars par trimestre. En effet, Redis Labs a confirmé qu'elle n'a pas de flux de trésorerie positif, sans parler de leur rentabilité. CockroachDB admet n'avoir que 50 entreprises clientes. Pour lui, les prix élevés, les tactiques de vente agressives et les restrictions arbitraires sont autant de facteurs qui limitent l'adoption des offres payantes.

Par ailleurs, Sully pense que les clients sont prêts à payer pour des logiciels de qualité supérieure, mais en premier, il faut leur proposer un accord équitable avec des conditions raisonnables et une valeur claire. « Lorsque nous avons décidé de créer une entreprise autour de KeyDB, nous ne voulions pas faire les erreurs du passé. Au lieu de cela, nous avions un principe simple : les logiciels libres sont durables si les extras sont offerts à un prix équitable avec la commodité que les utilisateurs attendent », a-t-il déclaré.

« Nous pensons que les licences ne devraient pas être compliquées par des restrictions. Vous pouvez utiliser les logiciels libres sans restriction sur n'importe quel matériel, alors pourquoi payer par noyau ou gigaoctet pour une version professionnelle ? N'est-ce pas là un déclassement ? », a-t-il ajouté. D’autres cependant estiment que l’open source souffre d’un problème de « travail gratuit ». Selon Havoc Pennington, un ingénieur en logiciels libres et cofondateur de Tidelift, ce qu’il faut éviter de faire, c’est de croire que l’open source est une œuvre de charité.

D’après Pennington, il est vrai que le travail non rémunéré soit un moyen populaire et parfois efficace de devenir un développeur de premier plan bien connu, mais l'absence de compensation ne nuit pas seulement qu’aux développeurs individuels, elle crée aussi des problèmes sociaux en amplifiant les privilèges existants. En effet, il cherche à faire comprendre que l’open source n’est pas de la charité dans la plupart des cas et qu’il est tout à fait normal que les responsables de l’open source demandent de l’argent pour la valeur fournie.

Si l’on prend en compte ce que dit Pennington, cela justifierait pourquoi les entreprises de l’open source se tournent maintenant vers les licences propriétaires. Pennington a suggéré en 2019 que la communauté open source devrait prendre du temps et réfléchir à quelques questions qui méritent d’avoir des réponses pour que le monde open source puisse bien se porter à l’avenir. Il a énuméré des questions comme : Quelles sont les catégories de travail qui ne doivent pas être rémunérées pour que la communauté open source puissent prospérer ?

Aussi, comment les projets peuvent-ils clarifier les attentes des utilisateurs et donner aux entreprises un moyen de payer pour la valeur reçue ? Les entreprises doivent également chercher à savoir quelles autres catégories de travail doivent être payées pour que les projets open source aient des mainteneurs indépendants avec des revenus fiables.

Source : John Sully

Et vous ?

Quel est votre avis sur le sujet ?
L’open source empêche-t-il les entreprises d’avoir une croissance normale ?
Selon vous, quelles seraient les types de prestations qui ne doivent pas être rémunérées pour que la communauté open source puissent prospérer ?
Comment peut-on rentabiliser les logiciels open source selon vous ?

Voir aussi

L'open source souffre-t-il d'un problème du « travail gratuit » ? Oui, selon Havoc Pennington

Emploi : l'open source est un domaine porteur, mais les talents restent une denrée rare, révèle l'Open Source Jobs Report de 2016

Quelles sont les entreprises qui contribuent le plus aux projets open source ? Microsoft positionné en tête sur GitHub

Europe : l'open source va-t-il être exclu des standards pour le Marché Numérique Unique ? L'UE penche vers le modèle de licence FRAND

L'Open Source peut-il avoir la priorité dans les entreprises françaises ? L'équipe IT de Société Générale veut gagner ce pari

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Avatar de FatAgnus
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 24/01/2020 à 10:46
Citation Envoyé par SQLpro  Voir le message
Un petit exemple avec PostgreSQL… Soit disant libre… Mais dès qu'on gratte, on voit que pour solutionner certains problèmes, il faut passer à la version payante.

PostgreSQL utilise la la licence PostgreSQL qui est bien reconnue qui est une licence reconnue par la Free Software Foundation et l'Open Source Initiative. Donc PostgreSQL n'est pas soit disant libre, PostgreSQL est bel est bien un logiciel libre. Comme beaucoup tu confonds logiciel libre et gratuit.

Citation Envoyé par SQLpro  Voir le message
[B]Je soupçonne même Bruce Momjian dont la position sur la version libre est radicale la dessous, d'avoir passé un accord secret avec EnterpriseDB, voir même d'être un des actionnaire - à vérifier..)

Bruce Momjian a bien travaillé pour EnterpriseDB comme l'indique son curriculum vitæ. Le reste de tes propos ne se basent sur aucun faits, comme souvent.

Citation Envoyé par SQLpro  Voir le message
Ce que ne se rendent pas compte les chefs de projet, c'est qu'il n'existe réellement aucun équivalent de produits comme Oracle ou SQL Server dans le monde libre. Sinon, ces deux produits et leurs éditeurs auraient fait faillite depuis longtemps

Ou que ces produits répondent à des besoins différents. La question à se poser est-ce que dans 90 % des cas une base de donnée MariaDB ne suffit pas ? Quid de la facilité d'installation, gestion des licences et d'administration ? Pour prendre un parallèle avec les traitements de texte, est-ce que les utilisateurs ont besoin d'utiliser Microsoft Word alors qu'ils ne savent même pas faire une liste à puces ? LibreOffice ne serait-il pas suffisant ?

Citation Envoyé par SQLpro  Voir le message
Bref, il arrive parfois que le libre s'avère bien plus coûteux que le logiciel « privatif » comme dit notre ami Richard Stallman !

Encore une méconnaissance totale du logiciel libre. Le logiciel libre n'a jamais prétendu être meilleur que le logiciel privateur. Le logiciel libre vise à offrir les quatre liberté du logiciel libre à tous les utilisateurs.

Quant à l'open source, c'est une méthode de développement qui permet de réduire les coûts de développement et améliorer la qualité du logiciel.
21  4 
Avatar de vanquish
Membre chevronné https://www.developpez.com
Le 24/01/2020 à 10:15
Citation Envoyé par SQLpro Voir le message
Je n'ai jamais cru à l'open source et toujours constaté qu'a un moment ou un autre il fallait payer.
Incroyable. Je suis presque d'accord avec SQLPro. Tout arrive

Je dis presque, parce qu'il y a de tout dans le libre et qu'on ne peut faire aucune généralisation.

Mais il est vrai que bien des produits dit "libre" sont, en fait, des produits d'appel pour des produits ou services bien payants.
Dans ce cas, la licence est suffisamment bien ficelé pour obliger à passer à la version payante dans la majorité des cas d'usage.

Ce n'est pas propre aux bases de données.
Combien de fois ai-je vu iText recommandé pour travailler sur du PDF, alors que sa licence "libre" est ultra limitative et que le produit est très loin d'être gratuit.

Et on touche probablement là une des raisons de la non monétisation : l'incompréhension des licences.
Demandez autour de vous la différence entre GPL et BSD et vous comprendrez.

Quand on ajoute le grand écart monétaire qu'il existe entre la version gratuite et la version payante, on comprend que les utilisateurs rechignent à payer.
Quelque part, il y a une promesse non tenue.
A une époque je distribuais mySQL en faisant payer la licence à mes utilisateurs.
La procédure était très simple et se faisait en 2 clics.
mySQL 500€ + InnoDB Backup 1000€, c'était 1500 € perpétuel quelque soit la taille du serveur.

Aujourd'hui c'est entre 3500€ et 54.000€ PAR AN.
Quand on était parti sur du gratuit, ça calme un peu.

De plus, on ne distribue plus mySQL comme ça. Il faut un agrément, qui aux dernières nouvelles est lui même payant et pas accordé juste parce qu'on le demande.

Et encore, mySQL a une vrai distribution en France.
Comment aller vendre à un utilisateur final le logiciel d'une société qui n'a aucune représentation sur le territoire.

Au final, soit on met du Microsoft, soit on feint d'ignorer que le logiciel n'est pas réellement gratuit.

Pour ces derniers, lorsque j'ai abandonné mySQL, j'ai eu droit à 2 appels d'Oracle de la part de personnes que j'ai bien du mal à appeler des "commerciaux" et qui m'ont bien rappelé les limites d'usage de la version gratuite.

Ne croyez pas que, je veux faire le procès de l'open-source.
Il n'y a pas UN open-source, ni UN libre.
(Il est d’ailleurs incroyable comment des licences libres peuvent être incompatibles entre elles.)

Mais s'il est vrai qu'il existe des logiciels vraiment libres et gratuits dans 100% de leur fonctionnalités, d'autres ne sont que des leurres pour se faire connaitre quand on ne s'appelle pas Microsoft ou Oracle.
17  2 
Avatar de aieeeuuuuu
Modérateur https://www.developpez.com
Le 28/01/2020 à 15:09
Citation Envoyé par Sodium Voir le message
il serait sérieusement temps que les développeurs se sortent les doigts du fondement et fassent évoluer une techno tellement vieille qu'on va bientôt pouvoir l'exposer dans des musées. C'est comme si en développement on en était resté au basic, et encore, une version très primitive du basic.
Oui, ou c'est comme si aujourd'hui, en 2020, on mangeait encore avec un couteau et une fourchette, vieux respectivement de 25 et 2 millénaires et qu'on l'on trouve déjà par ailleurs dans les musées.

Sachez que, contrairement à ce que vous dites, le SQL évolue. Par exemple, la norme de 1999 a introduit la possibilité de faire des requêtes récursives, qui pourrait répondre au besoin de votre site. et ce n'est qu'un exemple

Certes, il n'y a pas des évolutions majeures tous les jours, mais des évolutions pertinentes : c'est quand même stupide d'inventer la roue carrée pour la simple et unique raison que la roue ronde existe depuis plus de 5000 ans et est donc has been et inefficace
12  0 
Avatar de clorr
Membre averti https://www.developpez.com
Le 24/01/2020 à 12:42

J'ai jamais aimé ce terme de "privateur". Un logiciel fait ce qu'il doit faire, ni plus ni moins (bon ok parfois plus, parfois moins mais c'est une autre histoire).
Le terme privateur ne s'applique pas à la question fonctionnelle, mais à l'étendue du contrôle que l'on a sur le logiciel. Un logiciel "privateur" ne donne pas accès à son code source et ne permet pas la vérification de ce qu'il y a dedans ni la modification, on est donc privé de cette liberté de savoir ce que l'on achète et de le faire évoluer selon ses besoins. On ne peut pas non plus le partager.


Quand on achète un film, on le regarde ou pas, mais on ne va pas dire que le film est privateur! On a en effet pas le droit de prendre des bouts du film pour en faire un autre, on peut y faire facilement un lien avec le fait de ne pas avoir le droit de modifier le logiciel dit "privateur".
Quand on achète un film, on a beau avoir le support physique, cela ne donne pas pour autant droit de le diffuser en dehors du cercle privé, ce qui défini une limite de propriété et est donc "privateur". On l'a "acheté" mais on n'en détient pas les droits au sens large.
11  0 
Avatar de yahiko
Rédacteur/Modérateur https://www.developpez.com
Le 24/01/2020 à 8:23
Quelles sont les catégories de travail qui ne doivent pas être rémunérées pour que la communauté open source puissent prospérer ?
Le problème est dans la question.

Tout travail mérite salaire. Et tout modèle économique basé sur l'open source cherche à se rémunérer sur une activité (comme la maintenance) tout en faisant croire, ou tout du moins en masquant le fait qu'une autre partie du travail (le développement) est gratuite. Je trouve plus honnête et transparent de valoriser chaque maillon de la chaîne de valeur plutôt que de faire des tours de passe-passe en mode bisounours.

L'open source purement désintéressé, c'est beau et noble. Si une personne éprouve une gratification en donnant de son temps libre pour fournir des outils à d'autres. Grand bien lui en fasse.

Mais l'open source avec un modèle économique, c'est selon moi un tantinet contradictoire voire hypocrite.
16  6 
Avatar de Anselme45
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 27/01/2020 à 10:45
Citation Envoyé par Bio-Naturel Voir le message
Bonjour,

Je ne comprends pas ces critiques autour de l'Open source.

...

Sincèrement, c'est quoi le problème. Je ne me sens pas volé, trompé ou escroqué.

Qui plus est : Il y a toujours un comparatif entre libre d'utilisation et version payante, mais aussi entre niveau de contrat. Il convient juste de lire...

Non ?

Bio Bio

Mon cher Bio, tu es simplement le témoin de l'une de ces guerres de religions dont l'informatique a le secret: "Le produit X est génial, tout le reste c'est de la m... Et vice-versa"

S'il y a autant d'alternatives à disposition qui subsistent, c'est simplement que chacune d'elles répond parfaitement aux besoins spécifiques de certains.

Il va de l'informatique comme de la voiture: Un Ferrari rouge est une merde pour labourer son champ; Un tracteur est une merde pour faire du 0-100 km/h en moins de 4 secondes!
10  0 
Avatar de Markand
Membre éclairé https://www.developpez.com
Le 24/01/2020 à 9:36
Citation Envoyé par yahiko Voir le message
Le problème est dans la question.

Tout travail mérite salaire. Et tout modèle économique basé sur l'open source cherche à se rémunérer sur une activité (comme la maintenance) tout en faisant croire, ou tout du moins en masquant le fait qu'une autre partie du travail (le développement) est gratuite. Je trouve plus honnête et transparent de valoriser chaque maillon de la chaîne de valeur plutôt que de faire des tours de passe-passe en mode bisounours.

L'open source purement désintéressé, c'est beau et noble. Si une personne éprouve une gratification en donnant de son temps libre pour fournir des outils à d'autres. Grand bien lui en fasse.

Mais l'open source avec un modèle économique, c'est selon moi un tantinet contradictoire voire hypocrite.
J'ai rarement entendu autant d'inepties.

Opensource ça ne signifie pas gratuit. Et d'ailleurs c'est pas rare de voir des composants gratuits pour les projets opensource et avec une licence commerciale pour qui veut faire du propriétaire. Qt fournit plusieurs licences pour satisfaire un maximum de personnes.

Red Hat propose un support commercial pour sa distribution. Ainsi on paye pour avoir une sureté et un véritable support d'entreprise tout en bénéficiant de logiciels libres et sûrs. Pour PostgreSQL, il y a aussi un support commercial.

En bref, je grimace toujours quand les responsables IT décident de partir sur des solutions propriétaire parce que ça fait plus « professionnel / entreprise ».
16  7 
Avatar de champomy62
Membre averti https://www.developpez.com
Le 26/01/2020 à 19:24
Citation Envoyé par Sodium Voir le message
Ca va être un bon amas de bullshit. Quand tu arrives à un rapport 1 pour 300k de performances sur deux technologies concurrentes avec un degré de maturité équivalent, c'est que soit tu es le messie qui a vu la lumière et le reste du monde est complètement stupide de ne pas l'avoir adoptée, soit tu ne sais te servir que l'une des deux et tu es totalement incompétent sur l'autre. Et je ne sais pas pourquoi mais mon instinct va plutôt en direction de la seconde possibilité
Et bien la meilleure façon de contrer ses arguments sera de faire un contre-test. Installer un serveur postgres, faire son parametrage et faire les tests. Debugger pour comprendre pourquoi la requete est longue ... etc

Note: clavier querty
9  0 
Avatar de esperanto
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 24/01/2020 à 11:26
Citation Envoyé par SQLpro Voir le message
Je n'ai jamais cru à l'open source et toujours constaté qu'a un moment ou un autre il fallait payer…. Soit directement, en migrant vers une version payante,
Quand bien même, où est le problème? Tout le monde n'a pas les mêmes besoins. PostGres convient bien à mes sites web, avec un volume raisonnable de données et de transactions. Si des grosses entreprises ont besoin de services plus spécifiques et que ces services ont un coût ça ne justifie pas que les PME paient aussi le prix fort si elles n'ont pas besoin de 80% des fonctionnalités!

Citation Envoyé par SQLpro Voir le message
soit indirectement, en coût caché (développent complémentaires, compensation par le hardware…).
Je ne vois pas en quoi le coût est caché. Franchement, vous n'avez aucun développeur là où vous travaillez, juste des admin DB?

Citation Envoyé par SQLpro Voir le message
(Je soupçonne même Bruce Momjan dont la position sur la version libre est radicale la dessous, d'avoir passé un accord secret avec enterpriseDB, voir même den être un des actionnaire - à vérifier..)
Mais le libre n'interdit en aucune manière d'avoir une version commerciale, même maintenue par la même personne, il faut juste que les distinctions de licence soient claires dès le départ. Exemple avec MySQL qui avait une licence payante pour certaines utilisations. Et puis le cas de Postgres est un peu différent, d'abord parce que la licence de type BSD n'interdit pas de faire un fork commercial, y compris par la même personne, et ensuite parce que comme tu le dis toi-même, ce sont des modules supplémentaires qui sont commerciaux alors que le cœur du moteur de bases de données reste inchangé.

Citation Envoyé par SQLpro Voir le message
Ce que ne se rendent pas compte les chefs de projet, c'est qu'il n'existe réellement aucun équivalent de produits comme Oracle ou SQL Server dans le monde libre. Sinon, ces deux produits et leurs éditeurs auraient fait faillite depuis longtemps
Ah? Il y a bien eu SAP DB, qui a été repris par... MySQL avant que ce dernier soit racheté par... Oracle! Tu crois vraiment qu'Oracle aurait pensé à racheter Sun si ça ne lui donnait pas l'occasion de se débarrasser d'un concurrent gênant?
Et puis si on parle du serveur Oracle, pour avoir eu l'occasion de l'essayer quand il y avait des versions d'essai gratuites pour Linux, comment dire... c'est très lourd, alors oui il y a des fonctions supplémentaires qui sont certainement utiles à certains, mais à moins que mon travail du moment repose spécifiquement sur certaines d'entre elles, je préfère encore rester sur PostgreSQL.
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Avatar de walfrat
Membre émérite https://www.developpez.com
Le 24/01/2020 à 10:37
Ce n'est peut-être qu'un impression mais j'ai souvent l'impression que parfois l'argumentaire contre tel ou tel élément de l'open source c'est de lui reprocher à la fois de se rêver en utopie parfaite (la perfection n'étant pas de ce monde) et lui reprocher aussi ses imperfections.

Pour moi le problème n'est pas avoir du choix entre du propriétaire, du 100% open source et open source avec plus, le problème est qu'il peut-être difficile de faire son choix car déjà il faut connaître suffisamment de quoi on parle.

Si tu prend par exemple le choix d'un SGBD, si tu as de vrais besoins important, la personne que tu trouveras pour faire t'aider à faire ce choix, sera déjà forcément quelqu'un de compétent sur certain(s?) SGBD précis, et donc il pourra te conseiller sur comment mettre en oeuvre dans ce SGBD. Evidemment j'ai supposé ici que tu as déjà bien réfléchi avant de choisir ta solution SGBD hein.

En outre, je rappel que certains entreprises prennent des solutions propriétaires, parce que le format classique de relation commercial avec eux les rassure plus. Et ca les conduit à prendre de l'Oracle pour 30 table et quelques millions d'enregistrement. Et en plus ça marche pas, les mecs qui ont fait la partie ORM n'ont rien compris à ce qu'il faisait et blâme l'outil
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